L’Olympique Lyonnais fait face à une situation financière délicate suite à sa rétrogradation en Ligue 2 prononcée par la DNCG pour cause de dettes excessives.
Dans ce contexte difficile, le Paris Saint-Germain a choisi d’aider le club lyonnais en procédant au règlement immédiat de l’intégralité du transfert de Bradley Barcola.
Un soutien financier concret du PSG
Le PSG a versé la totalité des 50 millions d’euros correspondant au transfert de Bradley Barcola, attaquant de 22 ans formé à Lyon et recruté par Paris à l’été 2023.
Cette somme inclut les bonus prévus dans l’accord initial. Plutôt que d’étaler les paiements sur plusieurs saisons comme le permet habituellement ce type de transaction, le club parisien a opté pour un versement unique.
Cette décision s’appuie sur un mécanisme d’affacturage, permettant à l’OL de bénéficier de liquidités supplémentaires.
Le versement anticipé vise à améliorer la présentation des comptes lyonnais auprès de la DNCG, alors que le club prépare son recours devant la commission d’appel.
Un geste aux limites connues
Bien que cette aide financière représente un soutien appréciable, elle ne résout pas l’ensemble des difficultés budgétaires de l’OL.
La dette du club se chiffre en centaines de millions d’euros, et la DNCG maintient ses exigences de garanties financières.
Les relations entre John Textor, propriétaire de l’OL, et Nasser Al-Khelaïfi, président du PSG, dans le cadre de l’Association européenne des clubs (ECA), peuvent expliquer cette solidarité entre les deux institutions.
Al-Khelaïfi aurait également apporté son soutien à Textor auprès de l’UEFA par l’intermédiaire de l’ECA.
Le règlement accéléré du transfert Barcola illustre une forme de solidarité entre clubs français, sans garantir pour autant une issue favorable au dossier lyonnais devant les instances du football français.