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LONG FORMAT – Kevin Fortuné : « En Iran, les défenseurs sont durs sur l’homme »

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 25 Nov 2020   Posté par Alexandre Riotte

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Kévin Fortuné, attaquant expérimenté aux joutes de Ligue 2 a rejoint l’AJA lors du mercato estival en provenance du Tractor FC, club iranien. Il s’est longuement confié à Actu-AJA sur son passé, son présent et son futur…

Après votre formation jeunes, vous rejoignez Luzenac où vous y jouez durant 1 saison et demie. Dernièrement, le Conseil d’Etat a affirmé que le club aurait dû jouer en Ligue 2. Comment réagissez-vous par rapport à cette décision ?

J’étais parti avant cette saison en Ligue 2 donc ça ne m’a pas trop affecté. Mais sinon, j’étais un peu déçu pour le club et surtout pour mes amis qui étaient restés là-bas. C’était vraiment une grande fierté pour ce village car je pense que le job avait été fait sur le terrain. Ils méritaient leur montée. Malheureusement, ça ne s’est pas fait pour différentes raisons. La cour d’appel a bien vu qu’ils s’étaient trompés donc c’est dommage pour eux.

Vous sortez d’un an en Iran, quelle est leur vision du football ? Est-ce un sport majeur ?

Oui là-bas en Iran, c’est un sport majeur avec la lutte où ce sont deux sports vraiment très pratiqués. Avec aussi, le futsal et le handball. Mais c’est beaucoup basé sur le foot et la lutte. A chaque match, dans n’importe quel stade, c’est beaucoup de grosses affluences. Dans le stade où j’étais, il y avait une affluence moyenne de 60 à 70 000 personnes donc ça fait vraiment la différence pour un joueur. Les supporters sont vraiment à fond derrière leur équipe. Ils sont présents du début jusqu’à la fin. Ils poussent l’équipe à faire du mieux que possible sur le terrain, que ça aille bien ou non. C’est ça qui m’a plus là-bas parce qu’il y a une ambiance folle. Dans le club où j’étais, c’est celui qui avait la plus grosse côte de popularité de femmes. C’était une très belle expérience.

Cependant ce fut un passage plutôt compliqué au Tractor FC avec 1 seul but en 10 matchs où vous partez d’ailleurs en février dernier. Pour vous, qu’est-ce qui a fait que ça n’a pas fonctionné ?

Il y a eu un changement de direction. La première direction qui m’a recrutée, est partie. Le nouveau président et l’état-major qui sont venus ne voulaient plus de joueurs étrangers. De là, on a trouvé un accord à l’amiable pour qu’on puisse résilier.

J’ai foncé sans hésiter !

Ce fut un regret  de partir ?
Un regret, oui et non. J’avais toute ma famille en France qui me manquait aussi donc c’était un peu difficile. Notre métier est basé sur le sacrifice. J’avais alerté ma famille qu’on partirait sur un moment de sacrifice, pour le bien de la famille par la suite. A part l’ambiance et les matchs qui étaient vraiment pas mal, non je ne regrette pas du tout.

Au final, vous ne vous sentiez pas forcément chez vous et c’était le mieux de repartir en France…
A vrai dire, même pour un étranger qui vient en France, il ne se sent pas chez lui, donc c’est un peu difficile. Après, on essaye toujours de s’adapter à la culture à laquelle on est ajouté. On essaye de s’adapter à tout ça. Après, je suis parti tranquillement avec ce retour vers la France.

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C’est donc en mai dernier que vous rebondissez avec une signature au sein du club icaunais. Qu’est-ce qui vous a motivé à rejoindre le projet de l’AJA ? Jean-Marc Furlan a eu de l’importance sur votre choix final ?

Oui le coach a eu une influence sur ma signature. Beaucoup de clubs me voulaient et après j’ai préféré l’AJA. D’une, cela me rapprochait de ma zone familiale mais surtout le coach me voulait auparavant mais ça n’avait jamais pu se faire. Comme j’ai vu que ça a pu se faire-là, j’ai foncé sans hésiter !

C’est votre 6ème saison en Ligue 2 après des passages par Lens et Troyes. Comment évaluez-vous ce championnat ?

C’est un championnat avec beaucoup de qualités, et de jeunes. On peut constater que beaucoup de jeunes arrivent à y jouer. Cela leur permet aussi de voir le niveau exigé. Pour moi, c’est un superbe championnat, un peu difficile, mais un très bon championnat.

Qu’est-ce qui différencie ces deux championnats

L’engagement. En Iran, on est sur des défenseurs très rugueux, durs sur l’homme. Tactiquement, il y a beaucoup de lacunes mais à part ça, vous pouvez tomber sur des joueurs extrêmement techniques, qui, balle au pied, vous font pas mal de misères. Par rapport à la Ligue 2, où le travail tactique est plus prompte par-rapport à l’Iran. Après, en France, on sait tous que la base tactique est présente depuis la formation. En Iran, c’est vraiment sur la base défensive que c’est vraiment très fort.

Je me suis interdit de ne plus avoir le sourire parce que c’est très important.

Comment s’est passé votre intégration dans le vestiaire ? Était-ce plus facile pour vous ayant côtoyé déjà quelques joueurs ?

L’intégration a été très facile. Je ne suis pas difficile à vivre. Partout où je vais, j’ai toujours été comme un poisson dans l’eau parce que je suis quelqu’un de joyeux, j’ai toujours emmené la joie de vivre  un peu partout où je vais. Il y a beaucoup de joueurs que j’ai connu parce que j’ai joué contre eux et surtout que je connaissais. Cela m’a permis de faciliter mon intégration et j’en suis très content.

On vous voit systématiquement avec le sourire sur les photos. D’où vous vient cette philosophie ?

L’éducation que ma mère et mon père m’ont appris est d’avoir le sourire. Que ça soit dans les bons moments ou les mauvais moments, c’est toujours important d’avoir le sourire et de donner le sourire aux gens même quand ils sont dans la difficulté. J’ai toujours grandi dans ça, cela fait partie de moi. Et suivant les aléas de ma vie (il a perdu sa fille Giulia-Rose, décédée d’une maladie à l’âge de 17 mois), je me suis interdit de ne plus avoir le sourire parce que c’est très important.

 

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Contre Ajaccio, vous inscrivez votre 1er but de la saison sur penalty. Il y avait-il de la frustration de n’avoir pas pu vous montrer décisif lors des 5 premières journées ?

Pour un attaquant, c’est toujours important de marquer. Ce qui est satisfaisant, c’est que je le fais à la maison. Après, il y a toujours une part de frustration de ne pas débuter un match. Mais vous devez être prêts quand le coach fait appel à vous et c’est ce que j’ai pu faire quand je suis entré et avoir cette possibilité de marquer.

https://twitter.com/AJA/status/1312463226475630600?s=20

Vous avez de gros matchs qui vous attendent dans les prochaines semaines. Selon vous, ce bloc peut être un premier tournant de la saison ?

C’est encore rapide pour le dire parce qu’il faut se dire qu’une saison est très longue. Vu la qualité de l’effectif, je dirais qu’on va arriver dans une phase où ça va quand même être des matchs clés. Ça sera à nous de bien répondre contre les équipes contre lesquelles on va jouer et de faire le maximum, car on a les qualités pour.

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A la mi-temps du match en Aveyron, à Rodez, on a pu observer Quentin Bernard parler au grouper puis ce fut au tour de Mathias Autret. C’est important ces prises de parole dans un groupe ?

Oui c’est important car ça permet de garder un groupe solidaire. Quand on a vu qu’on avait la possibilité de vraiment tuer ce match-là, et qu’on n’a pas pu le faire, on était un peu dégoûtés. Avoir les prises de paroles de certains cadres, c’est génial.

Pour vous, c’est ce qui a permis de faire la différence de revenir au score, à Rodez : cette force de caractère et du collectif soudé pour y arriver ?

Oui c’est ça, c’est qu’on a vu la force du groupe ! On a su répondre deux fois à leurs buts et je pense qu’on aurait pu même les tuer. Malheureusement, on n’a pas su le faire mais on est repartis de là avec un nul, et il faut retenir ce positif-là. On a pu montrer notre force de caractère tout de suite après à la maison. Il faut garder ça et continuer à travailler pour essayer  de faire les meilleurs résultats à l’extérieur.

Jusqu’à ces 3 matchs consécutifs sans défaite, vous alterniez entre victoire et défaite. Qu’est-ce qui manque à cette équipe pour être plus régulière ?

Il faut montrer à l’adversaire que chez eux aussi, on peut faire des résultats car c’est ce qui nous fait faux bond actuellement, sur le début de championnat (entretien réalisé avant la rencontre face au Paris FC où l’AJA s’est imposée 0-3). C’est vraiment important de continuer le travail durant les semaines et surtout essayer de retranscrire à l’extérieur, ce qu’on arrive à faire à domicile.

Tant que je suis sur le terrain, je prends mon plaisir et j’aide le collectif à gagner des matchs, c’est ce qui m’importe.

Comment abordez-vous la suite de la saison ?

Je la vois très bien. Après c’est vraiment important d’être concentré, être focus sur nos objectifs et ce qu’on veut faire tous ensemble, et non individuellement. Si on arrive à faire les choses tous ensemble, je ne vois pas quelle équipe peut venir nous faire peur. C’est vraiment de regarder match après match, pas regarder tout de suite vers l’avant.

Avez-vous ou êtes-vous fixé des objectifs ? Si oui lesquels ?

Je ne me fixe jamais d’objectifs. Mon seul objectif, c’est de jouer un maximum de matchs, de marquer des buts, d’être décisif pour mon équipe et de viser là-haut pour pouvoir monter en Ligue 1. C’est les seuls objectifs que je me fixe. Pas d’objectifs personnels, tout dans le collectif.

Pour vous, c’est vraiment le collectif qui prime sur les individualités ?

Bien sûr ! Je pense que si vous êtes tout seul contre 11, vous allez vous faire corriger. Après, si vous avez l’aide de dix partenaires, la différence est plus facile à faire.

A titre personnel, vous préférez jouer plutôt BU ou sur l’aile ?

Mon poste où je pense pouvoir m’exprimer idéalement, c’est en tant que 2ème attaquant, en 9 ½. J’y ai la possibilité de développer mes caractéristiques. Après, je joue à gauche, à droite, devant, cela m’est égal. Tant que je suis sur le terrain, je prends mon plaisir et j’aide le collectif à gagner des matchs, c’est ce qui m’importe.

Avec ce confinement, cela impose de jouer à huis-clos. En tant que joueur, comment vivez-vous cette situation ?

Je vis la situation tranquillement. Quand on est joueur professionnel, ou même amateur, on se doit d’être professionnel dans tout ce qu’on fait. Il faut savoir être professionnel dans la gestion des matchs, justement sans supporters ou autre. On se doit de faire des gros matchs qu’il y ait des supporters ou pas, on reste focus sur notre objectif. Et quand on est focus sur notre objectif, on oublie tout autour ce qu’il se passe. Là-dessus, c’est un peu chiant pour les supporters et nos familles. Après, il faut retenir le positif est qu’on arrive à jouer même s’il n’y a pas de supporters. J’espère que d’ici avant l’année prochaine, tout sera remis en place pour recevoir nos supporters et fêter nos victoires avec eux.

Quelle est votre réaction suite à la jauge prévue pour le retour des spectateurs au stade ?

C’est toujours important qu’ils soient là !  Quand vous marquez un but devant votre famille, que vous fêtez ça avec eux et tout, c’est génial ! Mais après, on ne va pas mettre la santé de tous en danger pour un match. On attend que tout se mette en place et repousser tout ça à plus tard.

https://twitter.com/AJA/status/1312473348325007360?s=20

Si vous deviez faire un pronostic sur le classement auxerrois à la fin de la saison, vous vous mettriez à quelle place ?

J’espère la 1ère ou 2ème place  !

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Ecrit par Alexandre Riotte


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